samedi 28 mars 2009

Ltd Mitchel pilote de spitfire, septembre 1940









Déjà 1 an que cela dure, il fait froid dans cette baraque en tôle,
et le pire c'est que je vais avoir froid toute la journée.
Que ce soit dans ce lit ou au commande du spit.
Je descend voir le tableau des opérations, j'y suis 3 fois.
Petit dej vite avalé, je rejoint le parking, il est là dans la brume du sud de Angleterre.
Qu'il est beau cette avion, avec ces lignes pures, dommage qu'il soit né pour tué.
Je me hisse dans le cockpit, tout est calme avant la tempête.
Contact, magnéto, carbu sur plein riche et le merlin s'ébroue en lâchent quelques flammes le long du fuselage.
Je suis un petit veinard, je vient de toucher ce mk V,avec ces 1500cv et des mitrailleuses enfin fiable, je suis plus tranquille.
Mais que c'est inconfortable un spit, tout est dure, rigide, mon corps touche de partout, on ne voit rien devant.
Température ok, un signe au mécano qui retire les cales, le fauve libéré roule sur l'herbe maladroitement, il n'est pas fait pour ça, mais pour voler.
Bout de piste, demie tour, progressivement je met les gaz, le ronronnement du merlin se transforme en hurlement, rentrer le train, rendre un peu la main, fermé le volet de radiateur et grimper la haut pour ces 45 mn de surveillance.
Voler pour tuer, moi qui ai appris à piloté pour le sentiment de liberté, me voilas en train de voler pour la retrouver cette liberté que l'on nous à volé.
Pilote de chasse, chevalier des temps modernes, mon oeil, c'est la guerre, la souffrance,
la solitude, les copains que l'on perds, combien de temps cela vas t'il duré ?
Juste en dessous une traînée dans ce ciel bleu, c'est un focke wulf 190, le nouveau joujou des Allemands, je me glisse dans sont dos, il ne ma pas vue, je l'ai dans le viseur,
attends, attends, encore attendre, et appuyer sur la détente, les 8 mitrailleuse crache leurs venin, le focke wulf explose en plein ciel..............
Je dégage sur la droite pour évité les débris............. cela à durée 15 secondes.
Il est temps de rentré, je devine la piste de Duxford au loin, moteur au ralentis, 1 cran de volet,
ouvrir le volet de radiateur, sortir le train, réchauffage carbu et doucement le soutenir, l'accompagner jusqu'à l'opposé.
Roues calés, je coupe le contact, saute au sol et allume une cigarette, la campagne Anglaise a retrouvé sont calme, jusqu'au prochain vol..............
Raph



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