vendredi 14 mai 2010

Auguste Mudry: si on ne prend pas de risques, on ne fait rien

Le cp 320 emeraude
Plan 3 vues du Cap 10
Cap 10
Cap 10 Marine
Cap 20



Bonjour à tous, je fait le pont et il pleut alors j'ai le temps de vous parler d'un homme et d'un avion que j'apprécie beaucoup: le cap 10 et sont concepteur Mr Auguste Mudry.
Voilas ce qu'en dis Wikipédia:

Auguste Mudry (17 juillet 1917 à Seytroux-5 août 2006 à Bernay) est un constructeur français d'avions de voltige aérienne.

En 1936, il devient mécanicien militaire puis pilote mais il quitte l'armée en 1939.

En 1953 il réorganise la pratique du planeur en France et jette les bases de la future FFVV (Fédération Française de Vol à Voile) dont il sera le premier président en 1966.

En 1958, il crée la CAARP (Coopérative des Ateliers Aéronautiques de la Région Parisienne) à Beynes (78) et construit des avions CP320 Emeraude conçus par Claude Piel. En 1965, il conçoit le CP100 sur la base d'un Emeraude, puis le Cap 10 en 1968, biplace-école de voltige. Cet avion sera construit à 300 exemplaires et sera acheté par l'Armée de l'air pour la formation initiale de ses pilotes. Dans le civil, cet appareil va relancer la voltige aérienne en France.

En 1969, le Cap 20 fait son 1er vol, c'est un monoplace de compétition.

En 1978 la CAARP arrête son activité, la société "Avions Mudry" est créée à Bernay dans l'Eure.

En 1985 sort le Cap 230, monoplace de compétition de niveau international. Il sera amélioré en Cap 231 puis 232. Grâce à cette série d'avions, différents pilotes français deviendront champion d'Europe et champion du monde de voltige aérienne.

Depuis 1997 les Cap 10 et Cap 232 sont construits par APEX Aviation, la société Mudry ayant été liquidée en 1996. Auguste Mudry meurt à Bernay, le 5 août 2006. Sa tombe se trouve à Seytroux, en Haute-Savoie.

Et voilas un résumé sur le Cap 10 et ces évolutions.

En 1970, Auguste Mudry créa le premier Cap.10 (CAP pour Coopérative des Ateliers Aéronautiques de la région Parisienne). Le Cap.10 était un avion d'entraînement à la voltige inspiré du célèbre Emeraude de Claude Piel. La mise au point du CAP 10 prit fin en septembre 1970 et rapidement débuta la production en série du CAP 10B. De 1970 à 1997, 282 Cap.10B ont été produits. Une partie non négligeable sera destinée aux marchés militaires pour l'entraînement des pilotes.
Ce monoplace à aile basse cantilever, construit en bois et en toile, était l'avion école de voltige par excellence, modèle 2 places de la longue lignée des avions Mudry tels que les Cap.21, 230, 231, 231EX, 232 et récemment le 222. Cet avion très polyvalent et exigeant permet la découverte du train classique, le perfectionnement, l'étude des mises en garde, l'écolage voltige et la pratique en compétition du niveau Espoir au Championnat de France biplace.

Dès son apparition, l'appareil fut un succès, et fut logiquement évalué par l'Armée de l'Air. A la mi-1980, 225 Cap.10 et Cap.10S (version destinée à l'Aéronavale) avaient été livrés à travers le monde, dont l'Armée de l'Air qui en commanda 56 et la Marine, 6 exemplaires. Les premiers appareils furent utilisés par l'École de Voltige Aérienne de Salon-de-Provence, l'École des Moniteurs à Clermont-Ferrand et le Groupement-École 315 à Cognac. Quelques appareils sont encore utilisés par l'armée de l'air Mexicaine (20 avions) à Zapopan et par l'armée de l'air Marocaine
L'attention des forces aériennes françaises et étrangères fut attirée par les capacités de l'appareil entre autres la possibilité d'effectuer des manoeuvres acrobatiques sous des facteurs de charge compris entre + 6 et - 4,5G. Il fut utilisé par l'EVAA/GI 312, unité de formation de voltige aérienne où il donna toute satisfaction. Cette unité a depuis remplacé ses Cap.10 par son descendant, le Cap.232, dernière évolution des Cap.230 et 230 issus eux aussi du Cap.10.

Le Cap 10B, évolua vers le Cap 10C avec un longeron en carbone en lieu et place du bois, lui permettant un taux de roulis plus important et surtout permet une plus grande marge de maneuvre et de sécurité en voltige. Cependant, cette évolution a modifié le comportement de base de l'avion.

Au milieu des années 80, la production atteignait le nombre de 225, total conséquent pour ce type d'avions. Les clients civils d'une vingtaine de pays avaient pris livraison de ces appareils.

Dans notre domaine, il est facile de voler en Cap, que ce soit avec le 10 d'Air loisir ou les 232 de top model en 2m et 1,65 chez seagull.

Bon vols à tous

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